Tous les comportements conceptuels, déclarations et étapes de Pashinyan sont préparés par le centre "Orbeli". Pashinyan est conscient du fait que ses gains diminueront au fil du temps. Dans un tel cas, il convient de noter quelles tâches il a confiées au centre "Orbeli". N. Pashinyan :
• n'a aucune intention de normaliser les relations avec l'Azerbaïdjan et la régularisation du Karabagh ;
• doit neutraliser les dangers (notamment de Russie) pour sa gouvernance ;
Le centre "Orbeli" est bien conscient de la doctrine de développement de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie et sait qu'il est impossible pour l'Arménie d'approcher l'Azerbaïdjan dans 20-30 ans selon les calculs des ressources. Cependant, il croit au miracle, pas à un calcul pragmatique. Il se trompe. En particulier, les informations transférées par l'Iran ont créé une croyance dans le gouvernement de Pashinyan et dans le centre "Orbeli" que l'Azerbaïdjan s'affaiblirait.
Étant donné que la Russie est la plus susceptible de changer de pouvoir, Pashinyan se concentre principalement sur cette direction. Les relations personnelles du président du parlement arménien, Alen Simonyan, avec le président de la Douma d'Etat russe, Vladimir Volodine, sont une bonne base à cet égard. Volodine a personnellement reçu Simonyan à plusieurs reprises. De plus, Simonyan a participé à la réunion du Conseil de l'AP de l'OTSC dans l'avion de Volodine.
Pashinyan tolère les nombreux caprices de Simonyan. Par exemple, bien que Simonyan ait répandu la nouvelle de l'enlèvement du fils du Premier ministre Ashot Pashinyan, personne n'a rien dit pour le déranger.
De plus, Nikol Pashinyan est resté silencieux lorsque Simonyan a répondu à l'Arménien canadien, venu en Arménie pour travailler, en lui crachant au visage.
Les visites de Simonyan en Grande-Bretagne et en France étaient plus conformes au protocole d'une visite de Premier ministre.
Alen Simonyan était un ami de Nikol, un homme d'affaires. Lorsque Pashinyan a été recherché comme auteur des massacres du 1er mars 2008, Simonyan l'a caché dans sa maison avec sa famille. Ce sont des amis très proches.
Selon le plan "B" de Pashinyan et le centre "Orbeli", si la tension monte dans le pays, si les demandes de signature de l'accord de paix s'intensifient, le Premier ministre peut démissionner et Simonyan peut le remplacer au pouvoir. À ce stade, Pashinyan continuera de guider les processus dans les coulisses. Il reviendra au pouvoir plus tard. Ce plan vise à éviter d'éventuelles tensions sur la question du Karabagh et la normalisation des relations avec l'Azerbaïdjan.
Mubariz Ahmadoglu, Directeur du Centre d'innovations et de technologies politiques pour Azvision.az
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