«Le jour de la cérémonie, le relais repartira de Seine-Saint-Denis pour entrer dans Paris», a indiqué Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire Anne Hidalgo, lors d'une présentation du parcours parisien de la flamme olympique au musée Carnavalet.
Le 25 juillet, la flamme doit faire étape à La Courneuve, ville proche du Stade de France et du canal Saint-Denis, voie fluviale partagée entre la capitale et sa banlieue nord. La carte présentée indique que le 26, la flamme empruntera le canal-Saint-Denis, le bassin de La Villette et le canal Saint-Martin, jusqu'à la place de la République.
Ni le président du Comité d'organisation (Cojo), Tony Estanguet, ni Anne Hidalgo n'ont voulu donner de détails sur ce dernier trajet avant une cérémonie inédite sur la Seine. Mais une source de la mairie a confirmé à l'AFP que ce trajet sur le canal s'effectuerait par bateau.
Champs-Elysées, Assemblée, Sénat, Panthéon, Bastille, Louvre: le 14, jour de fête nationale, sera dédié au «coeur de la capitale»
Avant cela, la flamme, allumée le 16 avril à Olympie, arrivée le 8 mai à Marseille et qui va traverser plus de 400 villes françaises pendant plus de deux mois, passera deux jours entiers dans la ville-hôte, les 14 et 15 juillet, pour «partager dans le monde entier ce qui fait la richesse de Paris», a souligné Anne Hidalgo.
Champs-Elysées, Assemblée, Sénat, Panthéon, Bastille, Louvre: le 14, jour de fête nationale, sera dédié au «coeur de la capitale» et ses monuments emblématiques, a annoncé l'élue socialiste. La flamme passera la nuit à l'Hôtel de Ville. Les aménagements liés aux festivités habituelles du 14-Juillet (défilé militaire, feu d'artifice à la Tour Eiffel, bals des pompiers) seront connus plus tard, a-t-elle indiqué.
Le 15 juillet, c'est plus le Paris des faubourgs et des quartiers populaires que visitera la flamme: porte de La Chapelle et Goutte d'Or, Butte-aux-Cailles, Belleville et les Buttes-Chaumont... Elle doit ensuite parcourir la Picardie et le reste de l'Ile-de-France avant de revenir le 26. Une trentaine de personnes entoureront les porteurs de la flamme, qui seront une centaine par jour (10.000 sur tout le parcours national), a rappelé l'adjoint aux sports Pierre Rabadan. «La flamme est un symbole de paix, d'amitié, d'humanisme. On a besoin de ces moments-là, encore plus en ce moment», a dit Tony Estanguet, dans un contexte social très tendu en France avec une semaine d'émeutes consécutives à la mort de Nahel.
AFP