Le chef de l’Etat, cité par des participants à BFMTV, a déclaré que « le gouvernement devait continuer à être aux côtés des policiers, gendarmes, magistrats, greffiers, pompiers, élus mobilisés jour et nuit depuis cinq jour ».
Alors que le pays est secoué par une vague de violences urbaines depuis la mort de Nahel, 17 ans, tué mardi par un policier à Nanterre, l’Exécutif tente de trouver une sortie de crise et multipliera les échanges dès lundi.
La Première ministre, Élisabeth Borne, recevra les présidents de groupes parlementaires lundi à partir de 17 heures à Matignon, tandis qu’Emmanuel Macron recevra le président du Sénat, Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Mardi, le président rencontrera également les 220 maires des communes qui ont subi des scènes de violences depuis plusieurs jours.
Ce dimanche soir, pas moins de 45 000 policiers et gendarmes sont déployés sur l’ensemble du territoire pour contenir les éventuelles violences.
La BRI (brigade de recherche et d’intervention), le GIGN (groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), et le Raid (unité d’élite), sont sur le terrain comme c’est déjà le cas depuis jeudi soir.
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