"Erdogan doit partir" ? Erdogan doit partir", disent-ils en Allemagne, en France et en Angleterre, a rappelé le chef de l’État turc, avant d’ajouter :
"Comment pouvez-vous mettre ces titres en couverture de vos magazines ? Ce n'est pas vous, l'Occident ! C'est à ma nation d'en décider", a fustigé Erdogan qui participait à un meeting de son parti à Istanbul.
Le magazine britannique The Economist a pris le président turc pour cible en publiant en couverture des articles tels que "Sauvez la démocratie", "Erdogan doit partir" et "Votez !".
Les magazines français Le Point et L'Express ont également publié des couvertures anti-Erdogan.
En Türkiye, les élections présidentielles et législatives auront lieu ce dimanche 14 mai.
Pour le scrutin présidentiel, les électeurs choisiront entre Erdogan, Kemal Kilicdaroglu, leader du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), et candidat de l'Alliance de la nation, et Sinan Ogan, de l'Alliance ATA. Muharrem Ince, un autre candidat à la présidence, s'est retiré de la course jeudi.
- Ingérence de la Russie dans les élections turques ?
C’est ce qu’a affirmé le leader de l’opposition Kilicdaroglu qui a mis en garde la Russie dans un message partagé en langues turque et russe sur les réseaux sociaux.
Vendredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rejeté les accusations de Kilicdaroglu, affirmant qu'il ne pouvait être question d'une quelconque ingérence de la Russie dans les élections turques et que "ceux qui répandent de telles rumeurs sont des menteurs".
La Russie apprécie les liens avec la Türkiye parce qu'elle adopte "une position très responsable, souveraine et réfléchie", a-t-il ajouté.
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