Un panel de trois juges, présidé par le juge en chef Umar Ata Bandial, a déclaré l'arrestation de Khan "illégale" et a ordonné sa "libération immédiate", a rapporté le correspondant d'Anadolu.
La Cour suprême a également appelé Khan à comparaître devant la Haute Cour d'Islamabad, vendredi prochain.
Mardi, l'agence anti-corruption du Pakistan (National Accountability Bureau) a arrêté Imran Khan, 70 ans, dans le cadre d'une affaire de corruption.
Ce dernier a expliqué à la Cour : "J'ai été kidnappé à la Haute Cour d'Islamabad et j'ai été battu".
Depuis l'arrestation d'Imran Khan, mardi, au moins six personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors d'affrontements entre des manifestants appartenant au parti Tehreek-e-Insaf de Khan et la police, affirment des responsables.
Imran Khan, le seul Premier Ministre du pays à avoir été renversé par un vote de défiance en 75 ans d'histoire politique pakistanaise, fait face à une multitude d'accusations allant du "terrorisme" à la "tentative de meurtre" et au "blanchiment d'argent".
La plupart de ces procédures, que l'ancien Premier Ministre Pakistanais qualifie de "supercheries", ont été intentées après son éviction.
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