«Ce week-end, je serai en Arabie saoudite pour des réunions avec leurs dirigeants», a déclaré Jake Sullivan dans ce discours devant le Washington Institute for the Near Middle East, un centre de réflexion sur le Proche-Orient à Washington.
Le déplacement de Jake Sullivan intervient alors que les relations entre Washington et Ryad sont tendues depuis la visite du président américain dans le royaume à l'été 2022, même si les deux pays collaborent sur de nombreux sujets dont dernièrement la crise au Soudan. «Mes homologues des Émirats et indien viendront en Arabie aussi dans le cadre de réunions afin que nous puissions discuter de nouvelles ères de coopération entre New Delhi et le Golfe, ainsi que les États-Unis et le reste de la région», a-t-il précisé. Il a indiqué que la situation au Yémen ferait partie des discussions durant le week-end.
Jake Sullivan, le plus haut conseiller du président américain en matière de politique étrangère, a épluché les dossiers du Moyen-Orient de l'Iran, à la Syrie et l'Irak au conflit israélo-palestinien. «Notre engagement envers la région du Moyen-Orient est inébranlable», a-t-il dit en faisant la promotion d'une «campagne de dissuasion et de diplomatie» menée dans la région par l'administration Biden depuis deux ans. «Nous avons une stratégie à la fois réaliste et pragmatique», a-t-il dit basée sur «cinq principes fondamentaux» qu'il a détaillés: les partenariats, la dissuasion, la diplomatie et la désescalade, l'intégration et la défense des valeurs.
Afp
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