La Turquie et les États-Unis ont convenu lundi qu`un règlement politique peut être possible cette année à Chypre, l`île méditerranéenne divisée depuis quatre décennies.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavusoglu a rencontré le secrétaire d`Etat américain John Kerry à Washington, et les deux diplomates étaient optimistes quant aux chances d`un accord.

«Nous avons aussi quelques bonnes nouvelles de la partie orientale de la Méditerranée, je veux dire de Chypre", a déclaré Cavusoglu aux journalistes avant de leur réunion.

"Nous espérons parvenir à un règlement à Chypre en 2016. Du côté de la Turquie est prête," a t-il dit, confirmant pour la première fois qu`un accord est possible cette année.

Cavusoglu dit que les discussions sur la question avaient ralenti au cours de la préparation des élections législatives dans le langue grecque, au sud de l`île indépendante de mai.

"Mais après les élections, nous espérons parvenir à un règlement et les États-Unis apporte son plein soutien à ce processus ainsi que la Turquie", a t-il dit.

Kerry a dit qu`il "ne pouvait pas être plus d`accord."

«Nous sommes profondément engagés à et impliqués dans les pourparlers sur Chypre," a t-il dit, ajoutant que lui et le vice-président Joe Biden a récemment visité.

"Nous avons rencontré les gens des deux côtés, ainsi que les différents pays et nous allons continuer à pousser très, très dur vers une résolution de la crise de Chypre."

En Janvier, le président chypriote grec Nicos Anastasiades et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci a déclaré qu`un accord était possible en 2016.

Chypre est divisée depuis 1974, lorsque les troupes turques ont occupé son tiers nord en réponse à un coup d`Etat d`Athènes d`inspiration recherche union avec la Grèce.

AZVISiON.az informe que les pourparlers de paix égide de l`ONU de longue impasse ont été relancées en mai dernier.

L`objectif est un système unifié, Chypre fédéral, mais tout accord impliquerait les deux parties à faire des compromis sur les droits territoriaux et de propriété.

Et les deux peuples devraient ratifier le traité par référendum.

Un référendum en 2004 a vu une majorité des Chypriotes turcs sauvegarder la réunification alors que plus de trois quarts des Chypriotes grecs ont voté contre.

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