La déclaration indique ce qui suit :
« Le 25 avril 2023, un autre incident s’est produit en Arménie, confirmant le soutien aux politiques de haine et de terreur au niveau de l’État. La cérémonie solennelle de dévoilement d'un monument dans la capitale arménienne avec la participation d'officiels d'État en l’honneur des « héros » de l’opération terroriste « Nemesis », qui signifie vengeance, organisée et menée par des Arméniens au début du XXe siècle, en constituait une preuve claire.
L’immortalisation des noms des organisateurs et des exécuteurs de cette opération terroriste secrète, qui a organisé le meurtre odieux de diplomates et d’homme d’Etat azerbaïdjanais et turcs, a une fois de plus démontré que le terrorisme est devenu une politique d’État en Arménie.
Il est bien connu qu’au niveau international, la pratique d’avouer par les États leurs violations de la loi précédentes pour empêcher leur répétition et restaurer la confiance est largement promue. L’Arménie, en revanche, continue d’escalader les tensions dans la région en prenant des mesures contraires à la réconciliation.
De plus, selon les normes universellement reconnues, il devrait être décidé par la justice que les actes commis constituent des crimes, et si les coupables sont identifiés, ils devraient être punis conformément à la loi. Cependant, l’érection d’un monument dédié à l’opération terroriste en Arménie sert à promouvoir l’idée que les gens deviennent victimes du terrorisme sans aucun fondement juridique.
Il convient de noter qu’avant cela, un monument avait été érigé en mémoire de Garegin Njde, un partisan du nazisme en Arménie et le fondateur de l’idéologie de la supériorité de la race arménienne et de la haine à l’égard de l’ethnicité turque, contre laquelle nous avons fermement protesté.
Malheureusement, les graves conséquences de la propagande de la haine ethnique au niveau de l’État, menée pendant de nombreuses années en Arménie, ont été mises en évidence ces derniers jours par le traitement inhumain contre un soldat azerbaïdjanais capturé et la diffusion publique de cette situation sur les réseaux sociaux, l’outrage au drapeau azerbaïdjanais lors de la cérémonie d’ouverture du Championnat d’Europe d’haltérophilie, l’outrage des drapeaux azerbaïdjanais et turc lors d’un rassemblement à Erevan, et les slogans promouvant l'opération terroriste « Nemesis » scandés par les fans arméniens lors du match entre les équipes de football d’Arménie et de Türkiye.
Tout cela démontre que les milieux dirigeants de l’Arménie sont plus intéressés par la perturbation de la paix que par son établissement.
L’Arménie, qui commet des crimes de haine contre l’Azerbaïdjan depuis des décennies, a également causé la mort de près de 300 personnes depuis le 10 novembre 2020 jusqu’à présent en ne fournissant pas à notre pays des cartes précises des mines qu'elle a enfouies sur les territoires de l'Azerbaïdjan. Le chauffeur de l’International Eurasian Press Foundation, membre de la société civile, a récemment subi une amputation de jambe après avoir sauté sur une mine en direction du village de Sougovouchan, dans la région de Terter.
Nous sommes profondément préoccupés par le fait que la communauté internationale ne prend pas une position ferme sur de tels cas, qui témoignent clairement d’une indifférence pour les droits des êtres humains à la vie et à la santé, encourageant ainsi l’Arménie, qui a commis de nombreux actes de terrorisme contre l’Azerbaïdjan, à commettre d’autres provocations qui violent le droit international.
En tant que Médiatrice de la République d’Azerbaïdjan, je fais appel une fois de plus à la communauté internationale et, guidée par le but suprême comme assurer les droits de l’homme, je leur demande de prendre une position ferme contre les actes de haine commis par l’Arménie, qui, en général, sont accompagnés d’une impunité et ont causé une expérience négative dans la région et au niveau international.
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