Cavusoglu a déclaré, lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision locale A Haber, que les deux parties acheminaient des renforts militaires supplémentaires, en personnel et en armes, dans la région.
"De nombreux pays ont fourni des armes lourdes à l'Ukraine, notamment des chars, de sorte que les Ukrainiens se préparent à tenter de reconquérir leurs territoires, alors que la Russie affirme : "J'ai organisé un référendum et cette région est désormais sous mon autorité", de sorte que cette région va connaître de violentes batailles, comme en témoignent les préparatifs", a poursuivi le chef de la diplomatie turque.
Et d’expliquer que l'escalade de ce conflit affecterait négativement tout le monde : "de même que la guerre a été lourde de conséquences jusqu'à présent, tout le monde ressentira l'impact de l'escalade du conflit, c'est inévitable".
Cavusoglu a souligné que la Türkiye ne souhaite pas une escalade du conflit, exprimant son espoir que les deux parties, qui sont témoins de ces préparatifs, se rendront compte qu'il n'y a pas de vainqueur dans la guerre, insistant sur la nécessité pour la Russie et l'Ukraine de revenir à la table des négociations.
Indiquant qu'aucune visite du président russe Vladimir Poutine à Ankara ou du président Recep Tayyip Erdogan à Moscou n'était prévue, Cavusoglu a précisé que le président turc avait eu des entretiens téléphoniques avec ses homologues russe, Vladimir Poutine, et ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Le chef de la diplomatie turque a également soulignait que la Türkiye souhaitait mettre fin à la guerre russo-ukrainienne, indiquant qu'elle communiquait continuellement en ce sens avec de nombreuses parties, notamment avec le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.