"Les documents de l'enquête sur l'épisode du génocide dans le village de Baganis-Ayrim ont prouvé que le 24 mars 1990, dans le but de détruire complètement ou partiellement les Azerbaïdjanais en tant que groupe ethnique, tuant des membres du groupe, ainsi que l'expulsion des villageois de leur lieu de résidence permanente et commettant d'autres crimes contre les Azerbaïdjanais, des formations armées arméniennes illégales, violant de manière flagrante les normes établies du droit international et les lois de l'Azerbaïdjan, sont entrées dans le village de Baganis-Ayrim de la région de Gazakh depuis diverses directions à partir du territoire de l'Arménie avec des équipements militaires, des véhicules militaires et spéciaux, ils ont soumis le village à des tirs nourris d'armes à feu de gros calibre, de mitrailleuses, de lance-grenades, tuant des civils dans les rues et dans leurs propres maisons", a noté F. Aliyev.
Au cours de l'enquête sur l'affaire pénale, en particulier concernant l'implication de 18 personnes dont il est prouvé qu'elles ont commis des crimes contre la paix et l'humanité dans l'épisode du génocide de Baganis-Ayrim en vertu des articles 103 et 107 du Code pénal de la République d'Azerbaïdjan, des décisions ont été prises. Selon les décisions de justice, des mesures préventives d'arrestation ont été choisies pour ces personnes et des documents ont été envoyés au Bureau national d'Interpol en Azerbaïdjan et au Département général des enquêtes criminelles du ministère de l'Intérieur de la République d'Azerbaïdjan pour assurer leur recherche. À l'heure actuelle, des mesures d'enquête et opérationnelles complètes sont poursuivies dans cette direction.
Bien qu'il soit situé loin de la région autonome du Haut-Karabagh de l'époque, le village de Baganis-Ayrim de la région de Gazakh de l'Azerbaïdjan, où le séparatisme arménien a fait son apparition sur ce territoire, et un certain nombre d'autres villages frontaliers de notre pays sont devenus la cible de bombardements par l'armée arménienne en février 1988. L'apogée du génocide des Azerbaïdjanais a été la tragédie de Baganis-Ayrim, commise par des militants arméniens dans la nuit du 23 au 24 mars 1990. Les Arméniens ont attaqué le village, tuant les habitants locaux.
Le 19 août 1990, des militants arméniens ont de nouveau bombardé Baganis-Ayrim et un certain nombre d'autres villages azerbaïdjanais. Selon des témoins oculaires, les Arméniens utilisaient des lance-grenades, des mortiers et des missiles sol-sol. Les défenseurs du village, composés de deux pelotons de l'unité militaire 5477№, de l'unité spéciale de Gandja et des troupes de reconnaissance du 368e d'infanterie motorisée, ont réussi à repousser l'attaque pendant plusieurs heures. Cependant, les Arméniens prirent ensuite le contrôle du village avec l'appui de renforts.
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