Selon M. Gonzalez-Montero, les risques ne sont «pas acceptables dans l'environnement parlementaire actuel en Nouvelle-Zélande». «La décision a été prise sur la base des analyses de nos propres experts, après une discussion avec nos collègues au gouvernement et à l'international», a-t-il ajouté.
Inquiétude sur la sécurité des données
La Nouvelle-Zélande va donc emboîter le pas au Canada, au Royaume-Uni et aux agences fédérales des États-Unis, qui ont déjà banni TikTok des appareils gouvernementaux en raison d'inquiétudes sur la sécurité des données. La Commission européenne a elle aussi ordonné de bannir l'application de partage de vidéos des appareils de ses employés.
L'action mondiale contre TikTok a démarré en Inde en 2020. Le réseau social figurait dans une liste d'applications interdites après des affrontements meurtriers à la frontière avec la Chine, New Delhi affirmant alors défendre sa souveraineté. La même année, l'ex-président Donald Trump a accusé TikTok d'être un outil d'espionnage pour le compte de Pékin.
TikTok a reconnu que des employés de sa maison-mère ByteDance en Chine avaient accédé aux informations de comptes d'Américains, mais a toujours nié transmettre ces données aux autorités. L'actuel président des États-Unis Joe Biden a menacé de bannir complètement du territoire l'application, si elle ne se sépare pas de ByteDance.
Reuters
Tags: TikTok