Vendredi, lors d’une cérémonie officielle, le Chef de l’État turc a signé le décret pour la tenue des élections, usant du pouvoir que lui procure l’article 116 de la Constitution turque.
"En me basant sur l’article 116 de notre Constitution, j’ai signé le décret qui fixe au 14 mai le renouvellement des élections prévues le 18 juin", a-t-il déclaré.
La date initiale du double scrutin était le 18 juin 2023, mais des impératifs de l’agenda du pays, comme les examens universitaires, ont poussé l’exécutif à définir une date plus appropriée à la tenue des élections, sans que les citoyens ne soient pénalisés.
Ainsi, conformément à la Constitution, le décret sera publié samedi au Journal officiel turc.
Dès lors, le Haut Conseil Électoral turc (YSK) devra annoncer dans les prochains jours le calendrier électoral pour les deux mois à venir.
Ce calendrier précisera les dates de dépôts des candidatures, pour la présidentielle mais aussi pour les législatives, les dates de début et fin de la campagne officielle, mais aussi les modalités que devront suivre les victimes des séismes du 6 février dernier qui ont changé d’adresse et de province pour pouvoir voter là où ils se trouvent.
Concernant la campagne électorale, Recep Tayyip Erdogan a expliqué que les personnes qui voudront être candidates à la législative sous l’étiquette du parti au pouvoir devront verser une somme (qui reste à définir) à l’AFAD (Direction de la gestion des catastrophes et situations d’urgences), au profit des victimes des séismes.
Par ailleurs, aucune musique ne sera utilisée pendant la campagne du président sortant, candidat à sa propre succession.
Erdogan assure que sa campagne sera sobre et respectueuses des victimes des séismes.
Il a lancé un appel aux candidats des autres partis pour adopter une posture équivalente.
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