Cavusoglu animait, lundi, un point de presse commun avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto, au siège du ministère des Affaires étrangères, à Ankara.
"L'une des deux menaces de l'OTAN est le terrorisme", a tout d'abord affirmé Cavusoglu, soulignant que ceci figure sur l'ensemble des documents de l'OTAN.
Cavusoglu a signalé que les préoccupations de la Türkiye, à l'égard du terrorisme, doivent être comblées par la Suède et la Finlande.
En ce sens, il a rappelé qu'un mémorandum tripartite a été signée à Madrid avec la contribution des autres alliés.
Cependant, des démarches convaincantes n'ont pas été entreprises par la Suède quant à l'application de ce mémorandum, a-t-il fait remarquer.
"Il y a des déclaration, une détermination et un nouveau gouvernement. Nous le voyons. D'autre part, ils ont procédé à des changements au niveau constitutionnel et de certaines lois, notamment des lois en lien avec la lutte contre le terrorisme. L'objectif de ces changements, comme figuré clairement dans le mémorandum d'entente, est d'arrêter certaines activités hors la loi, telles que le financement du terrorisme et la propagande du terrorisme", a-t-il dit.
Cavusoglu a cependant indiqué que ce type d'activités se poursuivent encore en Suède, mentionnant notamment l'autodafé du coran, "mais pas seulement".
A propos de l'adhésion de la Suède à l'OTAN, il a déclaré: "Des engagements ont été pris sur l'adhésion à l'OTAN. Il n'est pas question que nous disions oui à l'adhésion de la Suède sans constater des avancées."
Il a par ailleurs affirmé que la 3è réunion du mécanisme conjoint permanent se tiendra le 9 mars à Bruxelles.