« Le montant devrait augmenter à mesure que l'ampleur de la catastrophe devient plus claire », a précisé le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus en annonçant la nouvelle dimanche, lors d'une conférence de presse depuis la capitale syrienne, Damas.
Le chef de l’OMS a souligné la nécessité de faire passer la réponse « au niveau supérieur » pour atteindre tous les habitants qui ont besoin d'aide dans les deux pays sinistrés.
Le Dr Tedros a salué la décision des États-Unis d'assouplir les sanctions contre la Syrie à la suite de la tragédie.
Selon l’OMS, le Coordinateur des secours d'urgence, Martin Griffiths, s'est rendu du côté turc du passage Baba Al-Hawa, « le seul passage frontalier autorisé restant pour l'acheminement de l'aide vers le nord-ouest de la Syrie ».
« Jusqu'à présent, nous avons laissé tomber les habitants du nord-ouest de la Syrie. Ils se sentent abandonnés à juste titre. À la recherche d'une aide internationale qui n'est pas arrivée », a affirmé M. Griffiths dans un tweet, ajoutant : « Mon devoir et notre obligation est de corriger cet échec au plus vite. C'est mon objectif maintenant ».
Lundi 6 février à l'aube, un tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé le sud de la Türkiye et le nord de la Syrie, suivi d'un autre quelques heures plus tard d'une magnitude de 7,6 et des centaines de répliques violentes, qui ont fait d'énormes pertes en vies humaines et en biens dans les deux pays.