"Playboy", le célèbre magazine de charme, cherche un repreneur

  25 Mars 2016    Lu: 1256
"Playboy", le célèbre magazine de charme, cherche un repreneur
En dépit d’une nouvelle stratégie éditoriale, et malgré son succès sur le web, le magazine "Playboy" peine toujours à équilibrer ses comptes. A tel point que son propriétaire a mandaté une banque d’affaires pour trouver un repreneur.
Internet a-t-il tué la presse de charme ? A l’heure où les sites de X amateurs se multilplient, et où les stars – plus ou moins célèbres – postent leur intimité sur les réseaux sociaux, même une marque emblématique comme Playboy semble avoir du mal à faire payer les lecteurs pour ses services.

A priori que des miettes puisque Playboy Entreprises, sa maison mère, vient de mandater la banque d’affaires Moelis & Company pour trouver un repreneur, révèle le Wall Street Journal.

Une diffusion en chute libre depuis 40 ans

De 5,6 millions d’exemplaires aux Etats-Unis en 1975, la diffusion de Playboy est tombée à 800.000 unités. En octobre dernier, la direction du magazine annonçait une nouvelle formule du magazine, avec une petite révolution à la clé : la fin des femmes nues en couverture.

L’idée ? S’inspirer du succès du site web, Playboy.com, qui est passé de 4 à 16 millions de visiteurs uniques depuis août 2014, et la décision de ne publier que des photos "soft", plus suggestive qu’explicite, afin de contourner les règles très strictes des réseaux sociaux comme Facebook et Instagram.

C’est ainsi qu’après une ultime une avec Pamela Anderson, l’une de ses playmates emblématiques, Playboy a fait poser en février le mannequin aux yeux vairons Sarah McDaniel, en sous-vêtements, dans une pose inspirées des selfies coquins qui font fureur sur le net.

Insuffisant pour relancer un business où la gratuité prévaut désormais ? Fondé en 1953 par Hugh Hefner, Playboy gagne aujourd’hui davantage d’argent en exploitant son logo via des produits dérivés. Parfum, lingerie, bijoux, alcool…

Ironiquement, 40% de ces revenus viennent de Chine, un pays où le magazine n’a jamais été publié. D’après le Wall Street Journal, plusieurs repreneurs se seraient déjà manifestés pour une marque qui pèse tout de même 500 millions de dollars.

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