C'est ce qui ressort d'une déclaration du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères sur la décision du Conseil européen sur la mise en place d'une mission de surveillance en Arménie.
"Malgré des paramètres et des objectifs clairement définis d'une mission de deux mois convenue au plus haut niveau, le déploiement effectif de la capacité de surveillance s'est accompagné de graves écarts par rapport aux accords conclus à Prague, à la suite d'approches biaisées adoptées par certains membres de l'UE. Ceci, à son tour, a affecté la confiance globale en ce qui concerne la crédibilité et la transparence du processus décisionnel au sein de l'UE.
En fait, la présence d'une capacité de surveillance de l'UE en Arménie a coïncidé avec des tentatives accrues de la part de l'Arménie de faire dérailler le processus de normalisation dans ses trois voies, notamment en torpillant la réunion trilatérale des dirigeants de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie et du Conseil européen, avec conditionnement sans fondement. Ainsi, les attentes initiales selon lesquelles la mission de l'UE contribuerait à faire avancer le programme de normalisation ont été sapées.
Selon elle, après la fin d'une mission civile de l'UE de deux mois en Arménie et compte tenu de l'intérêt de l'UE à poursuivre sa présence, l'Azerbaïdjan a engagé de bonne foi des consultations avec l'UE et a fait part de son évaluation, de ses attentes et de ses préoccupations clairement et de manière transparente", lit-on dans le communiqué.
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