Relier les bases de données. Selon ce document, les ministres vont ainsi réclamer que toutes les bases de données de renseignement soient, d’urgence, reliées entre elles. Actuellement, les fichiers d’Interpol ne communiquent pas avec ceux de la base Schengen, où on signale les suspects dans les pays européens, ni avec ceux de Frontex, l’agence de contrôles des frontières. Un groupe de travail va plancher sur les aspects techniques et légaux d’un tel rapprochement.
Une plateforme d’échange en temps réel. Les ministres vont également réclamer la mise en place d’une plateforme qui permettrait d’échanger en temps réel, entre tous les services de sécurités des Etats membre, mais également avec ceux de la Suisse et de la Norvège, les informations utiles à la lutte contre le terrorisme. Ils vont aussi plaider pour la mise en place d’un comité international d’experts pour évaluer la menace terroriste.
Urgence sur le PNR. Enfin, les ministres de l’Intérieur et de la Justice vont aussi mettre la pression sur le parlement européen pour qu’il adopte et mette en place en urgence le fameux PNR ("Personal name recording"), le fichier permettant de compulser l’ensemble des données des voyageurs en provenance ou à destination de l’Union par la voie des airs. Et ce dès le mois prochain, et non en mai, comme il est prévu actuellement.
Tags: