Cette interdiction concerne les « spécialités composées exclusivement de paracétamol » et a été prise compte-tenu des tensions sur les « médicaments à base de paracétamol (qui) se poursuivent depuis plus de six mois ».
L’arrêté, consulté par l’Agence Anadolu, concède, à cet effet, que les « différentes mesures prises par les autorités sanitaires, pour efficaces qu’elles aient été, n’ont pas permis, jusqu’à présent d’y mettre fin ».
Cette décision a été prise alors que la France est confrontée à une pénurie de paracétamol qui concerne essentiellement les formes pédiatriques, mais le pays est également touché par des difficultés d’approvisionnement d’antibiotiques tels que l’amoxicilline.
À noter par ailleurs que les difficultés du système de santé s’accumulent avec notamment des épidémies de grippe, Covid-19 et bronchiolite qui saturent les services d’urgence au moment où les médecins généralistes libéraux ont entamé un mouvement social d’ampleur pour réclamer le doublement de leurs honoraires.
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