Des armes lourdes, notamment de l'artillerie et des mortiers, ont été utilisées par les forces afghanes lors de ces attaques, selon le service de presse de l'armée pakistanaise.
"Les unités pakistanaises chargées de la surveillance de la frontière ont riposté de manière appropriée, bien que mesurée, à cette agression injustifiée, en évitant de viser des civils innocents dans la région", a déclaré l'Inter-Services Public Relations dans un communiqué.
Celui-ci ajoute qu'Islamabad a également pris contact avec les autorités de Kaboul pour "souligner la gravité de la situation et exiger des mesures strictes pour éviter que cet incident ne se reproduise à l'avenir".
Selon la police de Chaman, les troupes afghanes ont pris pour cible la population civile vivant dans la zone frontalière.
Le docteur Abdul Malik Achakzai, directeur de l'hôpital du district de Chaman, a déclaré aux médias que six dépouilles et 20 personnes blessées avaient été transportées jusqu'à l'établissement médical.
Un porte-parole du ministère afghan de l'Information, ayant requis l'anonymat, avait auparavant déclaré à l'Agence Anadolu : "Nous avons entendu certaines informations à ce sujet. Nous examinons la question et nous informerons les médias lorsque la situation sera claire."
Les affrontements à la frontière pakistano-afghane ne datent pas d'hier et n'ont connu aucune accalmie, même après la prise du pouvoir par les Taliban dans ce pays déchiré par la guerre en août dernier.
Le Pakistan et l'Afghanistan, pays enclavé, partagent 18 points de passage frontaliers, les plus fréquentés étant les postes frontaliers de Torkham et Chaman, dans le nord-ouest du pays.
-1732605637.jpg&h=190&w=280&zc=1&q=100)
