"L'état de l'Occident dans sa lutte contre le terrorisme est évident, mais la Türkiye a surmonté tous les obstacles pour combattre le terrorisme", a-t-il dit.
Il a ajouté que la Türkiye a éliminé le terrorisme à sa source, dénonçant au passage les critiques des efforts déployés par Ankara dans lutte contre le terrorisme dans la région d'Ayn al-Arab.
"L'étape de Kobani (Ayn al-Arab) est déjà bouclée (dans la lutte contre le terrorisme)... À Idlib, à Kobani, nous prenons toutes les mesures nécessaires, nous les avons prises et nous continuerons de les prendre", a affirmé le président turc.
Les terroristes YPG/PYD/PKK cherchent à recruter des membres dans les régions syriennes d'Ayn al-Arab, Qamishli, al-Malikiyah, Darbasiyah, al-Hasakah, Raqqa, Deir ez-Zor et Manbij.
La Türkiye exige que le groupe terroriste quitte Manbij, occupée par le YPG/PKK depuis en août 2016.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons. Le YPG est la branche syrienne du PKK.
"La Türkiye est désormais un endroit où ils (les terroristes) se noient", a-t-il ajouté.
Erdogan s'est engagé à élargir le cercle des partenaires de la Türkiye.
"Nos ennemis connaîtront leur place. Lorsque nous sommes confrontés à une menace pour notre survie, nous pouvons remporter des victoires auxquelles personne ne s'attend", a-t-il poursuivi.
La Türkiye, a-t-il expliqué, prend désormais ses propres décisions en matière de politique, d'économie, de diplomatie et d'armée, et elle crée également ses propres infrastructures et fixe ses propres objectifs.
"Notre destin n'est plus entre les mains de personne. C'est désormais notre nation qui détermine son destin", a conclu Erdogan.
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