"À partir de cette période, le concept de maintien du statut du Karabagh est apparu plus tard. Le concept était très simple. Les Arméniens devaient quitter les cinq régions autour du Karabagh, garder deux régions reliant le Karabagh et l'Arménie, et le sort de ces régions qui sont des régions azerbaïdjanaises, personne ne le conteste, serait déterminé au cours de la période où le statut du Karabagh serait déterminé. À cette époque, le concept de garder le statut pour plus tard est apparu pour la première fois. "Garder pour plus tard" signifie pour les générations futures. Puis une guerre éclata. Des déclarations trilatérales ont été adoptées et des sommets trilatéraux ont eu lieu. À cette époque, il y avait un concept selon lequel le statut du Karabagh pouvait être conservé pour plus tard. Sur cette base, la Russie a formé sa version de l'accord de paix, qui a été présentée aux parties au printemps de cette année. Cette phrase (garder le statut pour plus tard) y a été conservée. La partie azerbaïdjanaise a déclaré qu'elle soutenait pratiquement tout. Mais la question du statut doit être approfondie.

Nous avons essayé de revenir sur cette question à Sotchi fin octobre afin de comprendre dans quelle mesure nos partenaires sont prêts à régler tous les problèmes et à garder le statut du Karabagh pour plus tard. Cependant, le président Aliyev et le Premier ministre Pashinyan ont apporté un document de Prague indiquant qu'ils voulaient signer le traité de paix guidé par la charte de l'ONU et la déclaration d'Alma-Ata. Il est noté dans la déclaration d'Alma-Ata que les frontières entre les nouveaux États seront basées sur les frontières administratives entre les républiques de l'union de l'ex-URSS où la province autonome du Haut-Karabagh faisait sans ambiguïté partie de la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan. Par conséquent, en signant cet accord, nos collègues arméniens veulent que la Russie approuve sa proposition concernant le statut du Karabagh. Vous pouvez comprendre qu'il ne s'agit pas d'un opéra de négociation, mais d'un opéra différent", a mentionné Lavrov.

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