« Nous n'avons eu aucun problème à ce sujet. Après le début de l'opération militaire spéciale, l'Occident a officiellement déclaré au nom de Paris et de Washington qu'ils ne coopéreraient avec la Russie sous aucun format. Ainsi, ils ont annoncé la fin du Groupe de Minsk de l'OSCE. Par conséquent, lorsque nos collègues arméniens mentionnent parfois le groupe de Minsk, nous leur disons de ne pas nous demander, mais aux États-Unis et à la France. Bien sûr, la question concerne aussi l'Azerbaïdjan. Car sans la participation de l'Azerbaïdjan, toute mission de médiation n'a pas de sens.
Aujourd'hui, les Américains, les Français et l'Union européenne en général tentent de compenser le groupe de Minsk, qu'ils ont enterré, en faisant obstacle aux services de médiation, et ils tentent de privatiser les accords conclus entre les parties avec la participation de la Russie. Par exemple, ils organisent une réunion de commission sur la délimitation des frontières à Bruxelles. Les Azerbaïdjanais et les Arméniens sont des gens cultivés. Ils y vont. Mais il m'est difficile d'imaginer comment discuter de la question de la délimitation et du traité de paix avec eux sans la carte des anciennes républiques soviétiques, qui n'est disponible qu'à l'état-major russe », a dit M. Lavrov.
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