La Türkiye "est un État qui a subi des attaques terroristes, et tous les États ont le droit de se défendre", a déclaré Tobias Billstrom au journal suédois Expressen, à Paris, où il participait à une conférence de donateurs pour aider la Moldavie à faire face à l'impact de la guerre en Ukraine et à la flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie.
Les forces turques ont lancé l'opération Griffe-Épée, dimanche, une campagne aérienne transfrontalière contre l'organisation terroriste PKK/YPG, qui dispose de repaires clandestins dans le nord de l'Irak et le nord de la Syrie, où elle planifie des attaques contre le sol turc.
"Il est important d'éviter les victimes civiles et les cibles civiles", a souligné Tobias Billstrom.
La Suède et la Finlande ont officiellement présenté leur candidature à l'OTAN en juin, une décision motivée par la guerre de la Russie en Ukraine.
Mais la Türkiye a émis des réserves quant à ces candidatures, reprochant à ces pays de tolérer, voire de soutenir, les groupes terroristes.
Un mémorandum trilatéral signé par les trois pays, lors d'un sommet de l'OTAN en juin, prévoit que la Finlande et la Suède n'apporteront pas de soutien aux YPG/PYD, la branche syrienne du PKK, ni à l'organisation terroriste FETO, le groupe à l'origine du coup d'État déjoué de 2016 en Türkiye.