Sont recherchés particulièrement des «techniciens, des spécialistes informatiques, des juristes, des pilotes et du personnel de cabine», a-t-il ajouté. Une «partie» de ces offres d'emploi sont des créations de postes, le reste étant des remplacements de salariés «ayant quitté» le groupe, a affirmé à l'AFP un porte-parole du groupe lundi.
Selon les chiffres publiés cet automne, Lufthansa comptait 108.000 salariés à fin septembre et souhaite faire passer ce nombre à environ 115.000 fin 2023, soit moins que les 138.000 salariés que comptait le groupe à fin 2019, avant le choc du Covid-19. Pour mener à bien ces recrutements, le transporteur va lancer une campagne de communication «dans la presse, en radio et en ligne, ainsi que tous les réseaux sociaux» pour toucher des candidats.
Comme l'ensemble du secteur, Lufthansa souffre d'une pénurie d'effectifs, de nombreuses personnes ayant quitté définitivement le secteur après la pandémie. L'entreprise allemande a elle-même supprimé 30.000 postes entre 2020 et 2021, en raison de la crise sanitaire. Mais le groupe, qui détient les compagnies Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines, va mieux désormais : Lufthansa bénéficie de la forte reprise du trafic aérien ces derniers mois et assuré en novembre «avoir laissé la pandémie derrière lui».
L'entreprise a réalisé pour la première fois en plus de deux ans un bénéfice net au deuxième trimestre de cette année. Le groupe a même relevé en octobre ses perspectives de rentabilité, tablant désormais sur un résultat d'exploitation dépassant le milliard d'euros cette année, contre moins de 500 millions auparavant. À la mi-septembre, l'État allemand a donc vendu toutes ses parts restantes dans Lufthansa, où il était entré à hauteur de 20% en 2020 lors d'un plan de sauvetage de 9 milliards d'euros face à la crise sanitaire.
afp
Tags: Lufthansa