Le Chef de l'État turc s'est exprimé aux journalistes, de retour de sa visite au Qatar, lundi, après avoir participé à la cérémonie d'inauguration de la Coupe du monde FIFA 2022.
Il a commenté l'opération lancée par les Forces turques contre les terroristes dans le nord de la Syrie et de l'Irak.
"L'opération Griffes-Épée ne se limitera pas aux raids aériens, a-t-il affirmé. Nous évaluerons le déploiement de nos forces terrestres. Nous avons neutralisé 12 cibles terroristes à Kobani. Il n'y a aucune limitation, l'opération continue. […] Comme nous l'avions déjà dit, la Türkiye fera payer le prix à ce qui menacent son territoire."
Par ailleurs, Erdogan a souligné quex les autorités turques "n'ont discuté de l'opération Griffes-Épée ni avec M. [Président américain, Joe] Biden ni avec M. [Président russe, Vladimir] Poutine".
"Les forces de sécurité turques ne demandent l'autorisation de personne, a insisté Erdogan. Nous décidons et nous réalisons. Les États-Unis doivent le savoir maintenant."
Quant à l'entretien qu'il a réalisé avec le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, en marge de la cérémonie sportive, Erdogan a dit qu'il avait signalé déjà le début d'un processus.
"La démarche a été ainsi entamée, a-t-il indiqué. Nous espérons améliorer ce processus lancé au niveau ministériel, en continuant avec des entretiens de haut niveau. Notre seule demande est de restaurer la paix dans la région face à ceux qui se positionnent contre nous en Méditerranée."
Erdogan a affirmé que "les liens historiques entre la nation turque et le peuple égyptien sont très importants" pour eux.
"Pourquoi ne pas les relancer? C'est ce que nous avons signalé", a-t-il conclu.