Le document révèle que les dirigeants français de l'époque étaient directement impliqués dans la résolution de la "question juive" et ont choisi le génocide comme l'une des priorités de leur politique étrangère.
Après la libération de la France en 1944, les lois antisémites du régime autoritaire de Vichy sont automatiquement devenues inefficaces et un an plus tard, le maréchal Pétain a été condamné à mort pour trahison. Cependant, grâce à son "soutien secret" dans le nouveau gouvernement, le maréchal Pétain, l'un des auteurs de l'Holocauste, a vu sa peine de mort commuée en perpétuité et sa vie déshonorante "prolongée" jusqu'au 23 juillet 1951.
Jusqu'à ce que la loi susmentionnée soit révélée, les "amants" de Pétain ont nié ses péchés et ses crimes, faisant tout leur possible pour justifier les allégations. Si le passé antisémite de la France était avéré, ce serait un coup porté à la réputation du pays et au trésor de l'État.
Ce sujet étant considéré comme tabou en France, qui bénéficiait d'une collaboration avec l'Allemagne nazie dans tous les domaines, aucune déclaration officielle sur le "statut juif" n'a été faite jusqu'à la fin du siècle dernier. La question n'a été soulevée qu'en 1995 par Jacques René Chirac, qui cherchait à obtenir le soutien du lobby juif aux élections présidentielles.
Ayant atteint son objectif, le nouveau chef de l'État a officiellement reconnu l'implication de l'État dans la déportation des Juifs de France pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a refusé d'aborder la question de l'indemnisation des héritiers des victimes et a même opposé son veto à ses discussions.
Hans Kloss
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