«Nous allons parler au secrétaire général de l'ONU et lui demander que la COP30 se déroule en Amazonie», a déclaré Lula, qui prendra ses fonctions le 1er janvier et effectue son premier déplacement à l'étranger depuis son élection fin octobre à la COP27, qui se tient jusqu'au 18 novembre en Égypte.
«En Amazonie, nous avons deux États prêts à accueillir ce genre d'événement international, l'Amazonas et le Para», a-t-il ajouté. «Le Brésil ne doit pas être isolé» sur la scène internationale, a-t-il souligné, alors que le pays s'était replié sur lui-même sous le mandat de Jair Bolsonaro, le président d'extrême droite sortant.
Le Brésil avait été retenu pour organiser la COP en 2019, mais était revenu sur cette décision après l'élection de Jair Bolsonaro fin 2018. Le président sortant avait promu des politiques favorisant l'agro-industrie et le secteur minier, entraînant une augmentation massive de la déforestation.
Luiz Inacio Lula da Silva a au contraire promis de lutter pour une «déforestation zéro». Il doit prononcer un discours très attendu à Charm el-Cheikh ce mercredi en fin d'après-midi.
AFP