Le jésuite argentin a en outre remercié les autorités pour leur accueil lors d'une rencontre avec le clergé catholique à l'église du Sacré-Cœur dans la capitale Manama.
"En voyant des fidèles du Liban présents, j'assure de ma prière et de ma proximité ce pays bien-aimé, si fatigué et si éprouvé, et tous les peuples qui souffrent au Moyen-Orient", a déclaré le pape dans son dernier discours public à Bahreïn.
"Je ne veux pas oublier de prier et de vous demander de prier pour l'Ukraine si martyrisée et pour que cette guerre finisse", a-t-il ajouté.
Le pape a en outre invité les membres de l'Eglise à promouvoir un dialogue "avec les frères d'autres croyances et confessions" dans une "société interreligieuse et multiculturelle".
Après un séjour de quatre jours, le pape de 85 ans devait quitter à la mi-journée pour Rome.
Samedi, François, qui a rencontré les autorités et des responsables musulmans, a célébré une messe devant quelque 30.000 personnes rassemblées dans un stade et s'est entretenu en privé avec le roi Hamad ben Issa Al-Khalifa.
Durant sa visite, François a fustigé la logique des "blocs opposés" est/ouest et appelé à ce "que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus".
Depuis une révolte rapidement réprimée en 2011 à Bahreïn dans le sillage du Printemps arabe, le pouvoir sunnite dans ce pays est régulièrement accusé par des ONG de mener une répression contre les dissidents politiques, en particulier ceux de la communauté chiite.
Le gouvernement assure lui ne pas tolérer "la discrimination" et avoir mis en place des mécanismes de protection des droits humains.
Cette visite, la 39e à l'étranger du pape depuis son élection en 2013, est la seconde dans la péninsule arabique après son voyage historique aux Emirats arabes unis en 2019.
Bahreïn, qui a formalisé ses relations diplomatiques avec le Saint-Siège en 2000, compte quelque 80.000 catholiques selon le Vatican, principalement des travailleurs asiatiques.
AFP
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