À ce propos, Joe Biden a déclaré lors d'une conférence de presse, tenue ce vendredi, avant de se rendre dans l'État de New York : "Nous examinons les alternatives... nous n'avons pas encore pris de décision".
En réponse à la question sur le fait de regretter sa visite en Arabie saoudite, Biden a déclaré : "Le voyage n'avait pas pour but de discuter de la question pétrolière, mais visait la coordination des positions dans tout le Moyen-Orient".
Le président américain a souligné que la décision de l'Alliance OPEP + est "décevante".
Les déclarations de Biden ont été faites à la suite de la parution d’un rapport du Wall Street Journal qui a indiqué que son administration se préparait à réduire les sanctions contre le Venezuela, afin de permettre à la compagnie pétrolière américaine Chevron Corp. de reprendre l’exploitation pétrolière dans le pays.
Cette décision vise à rouvrir les marchés américains et européens aux exportations de pétrole vénézuélien, selon les déclarations faites au journal par certaines proches du dossier.
L'alliance OPEP + a annoncé dans la journée du mercredi sa décision de réduire la production de pétrole brut de deux millions de barils par jour, à partir du mois de novembre prochain.
Les cours du pétrole brut ont réagi immédiatement avec une hausse de 2 %, dès l'annonce de la décision, hissant le prix à 93,60 dollars pour le baril de Brent, alors que le brut américain WTI a, pour sa part, augmenté de 1,8 % à 88,10 dollars le baril.