ONG : Azerbaïdjan - Un modèle de coexistence pacifique entre des peuples de cultures diverses

  07 Octobre 2022    Lu: 560
 ONG : Azerbaïdjan - Un modèle de coexistence pacifique entre des peuples de cultures diverses

L'Azerbaïdjan a, une fois de plus, été salué par une organisation non gouvernementale (ONG) pour son respect des droits de l'Homme et du Citoyen.

Au cours d'une conférence organisée par le Conseil pour la justice, l’égalité et la paix (COJEP International), le lundi 3 octobre au palais des Nations unies à Genève, Frank Musmar, académicien, chercheur et spécialiste du Moyen-Orient, Dudu Keleş, coordinatrice des relations internationales pour le COJEP, et Nushaba Mammadova, coordinatrice Eurasie du COJEP, se sont exprimés sur la question« des droits de l’Homme et la diversité dans le Caucase du sud » en marge de la 51e session du Conseil des droits de l’Homme.

Nushaba Mammadova a rappelé que l'Azerbaïdjan est membre de l'Organisation des Nations Unies (ONU) depuis 30 ans et qu'il a su démontrer son attachement aux principes de la Charte des Nations Unies ainsi qu'au droit international.

« Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan sert de modèle de coexistence pacifique entre des peuples de cultures diverses. De façon similaire, le monde a besoin de protéger et de promouvoir les valeurs des civilisations, fondées sur la compréhension mutuelle. Néanmoins, l'Azerbaïdjan est soumis à l'agression et à l'occupation par l'Arménie depuis les premières années de son adhésion à l'ONU », a-t-elle déploré.

Du point de vue de l'Azerbaïdjan, les « objectifs proches » sont clairement définis. Il s'agit, conformément aux lois internationales, de tourner la page de la guerre, développer des relations pacifiques et coopératives entre les peuples de la région du Caucase du Sud afin de reconnaître mutuellement la souveraineté de l'autre et l'intégrité territoriale avec l'Arménie.

Pour sa part, l'académicien Frank Musmar, a rappelé que « le conflit du Haut-Karabagh entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan a été désastreux pour la diversité culturelle, le patrimoine et les droits de l'homme.

« L'occupation de 30 ans par l'Arménie était fondée sur des motifs ethniques et une discrimination nationale, et les villes, les villages et les monuments culturels et religieux de l'Azerbaïdjan ont été détruits. Neuf villes et des centaines de villages d'Azerbaïdjan ont été anéantis. La ville d'Aghdam a été surnommée « Hiroshima du Caucase » par des experts étrangers », a-t-il expliqué.

Le chercheur a rappelé, qu'en dépit de cela, « le gouvernement azerbaïdjanais a tourné la page de la guerre avec l'Arménie et a lancé des programmes de restauration de nombreux monuments, notamment des églises arméniennes dans les territoires libérés.

« En conséquence, les restaurations comprenaient, mais sans s'y limiter, les monuments chrétiens des régions de Khojavend et de Tarlar et la mosquée Aghdam Juma », a-t-il précisé.

Dudu Keleş a clos la conférence en soulignant qu'en « en 2014 a été créé le Centre international du multiculturalisme de Bakou, visant à préserver la diversité ethnique, religieuse et culturelle du pays ».

La coordinatrice des relations internationales pour le COJEP a également rappelé que lors d'une visite à Bakou en octobre 2016, le pape François a salué l'Azerbaïdjan comme un “lieu de tolérance religieuse”.

Il est à rappeler qu'à l'issue de la Seconde guerre du Karabagh (27 septembre - 9 novembre 2020), l'Azerbaïdjan avait rétabli sa souveraineté sur ses territoires occupés par les forces arméniennes depuis la chute du bloc soviétique.

Plus de 750 000 civils azerbaïdjanais avait été expulsés de ces territoires, lors de la première guerre du Karabagh (1988-1994) alors que des milliers d'autres avaient été les victimes de massacres et autres violences arbitraires.

Avec Agence Anadolu


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