La déclaration se lit comme suit :

De récents articles de presse font état de terribles découvertes de charniers, issues de recherches sur le territoire de l’Azerbaïdjan, dans des zones libérées de l’occupation arménienne depuis deux ans.

Durant plus de trente ans, après une guerre au début des années 90, l’Arménie a occupé une grande partie du territoire de l’Azerbaïdjan. Cette guerre, et cette occupation, condamnées par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, avait provoqué plus de 35 000 morts, des centaines de milliers de civils réfugiés, fuyant l’invasion et l’occupation militaire de leur pays, mais aussi des milliers de disparus, civils et militaires.

Aujourd’hui, un coin du voile semble se soulever avec la macabre découverte d’un charnier d’Azerbaïdjanais, manifestement sommairement exécutés durant cette phase du conflit, au début des années 90.

La réalité sur la responsabilité historique de l’Arménie sur ce conflit et ses conséquences commence à apparaître trente années plus tard. Malheureusement, cela ne redonnera pas la vie à toutes les victimes liées à l’invasion de l’Azerbaïdjan. Au moins peut-on voir la vérité apparaître et sortir peu à peu du discours de victimisation porté par les nationalistes arméniens qui défendent encore aujourd’hui une version fausse de l’Histoire.

La Paix, qui doit être recherchée, ne peut reposer que sur des vérités historiques… tout comme cela fut le cas en Europe après le second conflit mondial.

Nous appelons la communauté internationale à mener les enquêtes nécessaires afin que l’Histoire s’inscrive dans la vérité.
Nous souhaitons que la paix s’instaure entre les Nations et les Peuples sur la base de l’établissement des réalités et des responsabilités. La Paix et le progrès pourront alors définitivement prospérer entre l’Azerbaïdjan et l'Arménie, faisant fi des provocations de ceux qui refusent la vérité et qui usent de provocations pour semer encore le doute et la terreur pour mener leurs opérations dans des intérêts politiciens.

En France, comme ailleurs, ce sont les artisans de Paix qui doivent être entendus, par tous les responsables politiques, les médias et les citoyens. C’est la mission et l’engagement de tous ceux qui œuvrent au sein de notre association.

Jérôme LAMBERT
Président de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan
Membre honoraire du Parlement

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