Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a déclaré, lors d'une conférence de presse à Moscou, que la Russie et l'Allemagne devraient prendre part aux enquêtes sur les incidents de fuites de gaz survenus dans les gazoducs Nord Stream, en mer Baltique, rapporte l'agence de presse russe TASS.

"Nous parlons d'actes de sabotage, et une enquête s'impose", a déclaré le diplomate russe.

"L'enquête devrait être menée avec la participation de la Russie, mais il est important d'impliquer également l'Allemagne, d'autant plus que le gaz y était acheminé en premier lieu", a ajouté le vice-ministre des Affaires étrangères.

Verchinine a noté que l'enquête dans cette affaire "aura certainement lieu", d'autant plus que les participants à la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, réunis à la demande de la Russie le 30 septembre dernier, ont soutenu la proposition à l'unanimité.

"Nous soutenons et acceptons de mener l'enquête, mais elle doit être approfondie, impartiale et avec la participation de la Russie", a souligné Verchinine.

Au début de ce mois d’octobre, l'Agence danoise de l'énergie a annoncé que les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 avaient cessé.

Le 26 septembre dernier, les réseaux sismiques nationaux de Suède, de Norvège et de Finlande ont annoncé la détection de deux explosions à proximité du site des fuites des gazoducs russes sous la mer Baltique.

Le même jour, la compagnie Nord Stream AG, l'opérateur qui gère les gazoducs 1 et 2, a annoncé une baisse importante de la pression dans les pipelines. Les autorités danoises et suédoises, ont pour leur part annoncé une fuite de gaz dans les tronçons des gazoducs qui traversent les eaux territoriales des deux pays.

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