C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique entre Poutine et le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa, au cours duquel ils ont passé en revue les relations bilatérales et les développements régionaux et internationaux, selon la chaîne Russia Today (RT).
Citant le Kremlin, la chaîne russe a rapporté que "Moscou est prêt à reprendre les négociations, si Kiev l'accepte".
"Poutine et le roi de Bahreïn ont discuté de la coopération bilatérale ainsi que de la coopération au sein de l'Organisation de coopération de Shanghai", a indiqué RT.
Et la même source d'ajouter que "Poutine a informé le roi de Bahreïn de la signature des accords d'annexion par les chefs des quatre territoires occupés de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson".
De son côté, l'agence de presse de Bahreïn a rapporté que le roi Hamad a réaffirmé "l'importance d'unir les efforts de tous pour instaurer une paix permanente et globale susceptible de garantir les intérêts et la sécurité nationale de tous les pays".
Le roi de Bahreïn a également souligné, lors de cet entretien, "l'importance de relancer les cycles de dialogue et de négociation pour parvenir à la paix".
Selon RT, "les relations bilatérales historiques entre les deux pays, la question des engagements avec l'alliance "OPEP +" et l'importance de continuer à se coordonner et à respecter les décisions de l'alliance, ont été au menu de cet appel téléphonique".
Vendredi, Poutine a officialisé l’annexion par la Russie des oblasts de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia, une mesure qui a provoqué le rejet ainsi que la condamnation des pays occidentaux.
Vladimir Poutine a déclaré, dans son discours lors de la cérémonie de signature du document d'annexion, au Kremlin, que "les citoyens de Louhansk, de Donetsk, de Kherson et de Zaporijia ont choisi de rejoindre la Russie, et c'est leur droit".
Le président russe a souligné que Moscou est prêt à reprendre les négociations avec Kiev, mais qu'il n'annulera pas les résultats des "référendums d’annexion" des quatre oblasts.
Selon un communiqué de la diplomatie russe publié mercredi, environ 98 % des électeurs dans ces quatre régions ukrainiennes ont choisi de rejoindre la Russie, mais les résultats ont été fortement contestés et rejetés par l'Ukraine et ses alliés occidentaux qui les ont qualifiés de « simulacres », affirmant qu'ils ne seront pas reconnus.