A l’aube, la police avait pris d’assaut plusieurs maisons d’un quartier de la ville où s’étaient retranchés des djihadistes qui ont ouvert le feu, provoquant une riposte des forces de l’ordre. D’intenses échanges de tirs ont repris dans la matinée dans le même quartier, où la police soupçonne d’autres djihadistes de s’être retranchés.
Les deux policiers ont été tués par l’explosion, déclenchée à distance par les membres de l’EI, d’engins piégés installés autour de l’une des deux habitations encerclées par les forces de sécurité, a précisé l’agence de presse progouvernementale Anatolie.
L’Etat islamique est considéré par les autorités turques comme le « suspect numéro 1 » du double attentat-suicide qui a visé un rassemblement de l’opposition prokurde, coûtant la vie à 102 personnes le 10 octobre devant la gare d’Ankara, soit l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré sur le sol de la Turquie. Depuis, les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses interpellations de djihadistes présumés ; quatre d’entre eux ont été inculpés et écroués.
Les médias ont rapporté samedi que la police était à la recherche de quatre personnes soupçonnées d’appartenir à l’EI, dont une ressortissante allemande, soupçonnées d’être entrées de Syrie en Turquie pour y commettre d’autres attentats.
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