«La République islamique est prête à coopérer avec l'AIEA pour balayer les fausses impressions concernant ses activités nucléaires pacifiques», a déclaré le porte-parole, Nasser Kanani, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.
Cette déclaration intervient alors que la réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne. L'agence onusienne avait indiqué mercredi «ne pas être en mesure de garantir» que le programme iranien soit «exclusivement pacifique». En cause, «l'absence de progrès» sur la question de trois sites non déclarés, où des traces d'uranium ont été découvertes par le passé, selon un rapport confidentiel de l'AIEA consulté par l'AFP. L'Iran a dénoncé jeudi ce rapport comme «sans fondement».
Depuis avril 2021, l'Iran est engagé dans des pourparlers sous la médiation de l'UE pour relancer l'accord de 2015, avec la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne et la Russie, et avec les États-Unis indirectement. Washington s'était retiré en 2018 de cet accord conclu entre Téhéran et les grandes puissances. Il est destiné à limiter le programme nucléaire iranien, en échange de la levée de sanctions américaines.
Téhéran avait récemment réitéré sa demande de clore l'enquête de l'AIEA concernant des traces d'uranium enrichi retrouvées sur trois sites non déclarés, ce que le patron de l'Agence, Rafael Grossi, refuse sans réponses «crédibles» de la part de Téhéran. «À notre connaissance, aucun projet de résolution (à propos de l'Iran) n'a été soumis pour la réunion» du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, a encore dit Nasser Kanani. «Cependant, la République islamique répondra en fonction de l'approche de l'agence», a-t-il ajouté.
AFP