Le rapport, publié par le bureau des droits de l'homme de l'ONU à Séoul, sera présenté à l'Assemblée générale en octobre. Il vient conforter l'opinion des organisations de défense des droits humains selon laquelle les gouvernements autoritaires du monde entier ont exploité la crise du COVID-19 pour resserrer leur emprise et persécuter leurs opposants.
Sur la base d'entretiens avec des transfuges, d'informations provenant d'autres agences des Nations unies et de documents publics, le rapport souligne qu'au début de l'année 2020, les autorités ont renforcé la présence de l'armée le long de la frontière et installé de nouvelles clôtures, caméras de télévision en circuit fermé et détecteurs de mouvement.
Pyongyang a également eu recours à de nouvelles technologies pour mener des activités de surveillance et supprimer l'accès aux médias étrangers, tout en brouillant les fréquences radio provenant de l'extérieur du pays.
Ces mesures ont rendu "plus difficile l'entrée d'informations dans le pays, notamment par la distribution de clés USB et de cartes micro SD", indique l'Onu.
Reuters n'a pas pu vérifier de manière indépendante le contenu du rapport.
Pyongyang rejette les accusations de violations des droits de l'homme. Les autorités nord-coréennes ont proclamé leur victoire sur le COVID-19 en août, après avoir signalé une toute première épidémie en mai.
Le pays n'a jamais communiqué le nombre total de personnes ayant contracté le virus.
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