Appelant à un accord "global", Hollande a réitéré la nécessité d`un accord d`abord avec la Turquie, qui "accueille beaucoup de réfugiés", pour assurer le retour d`un certain nombre de migrants qui sont actuellement en Grèce.
L`accord global devrait par la suite inclure la Grèce, a estimé Hollande, affirmant, "parce que si la Grèce n`est pas aidée elle ne pourra pas faire face" au flux des migrants.
L`accord, dont la version ébauche a été critiquée par les Nations unies comme étant contraire aux normes du droit international, "veiller[a] au droit d`asile et à son respect", a assuré Hollande, souhaitant encore des "garanties" posées à l`égard de la Turquie.
Interrogé sur la relance du processus d`adhésion de la Turquie à l`UE et la libéralisation du régime des visas pour les ressortissants turcs, Hollande s`est montré prudent, rappelant, comme la semaine dernière, les "72 critères" de la libéralisation des visas.
La relance du processus d`adhésion, quant à elle, "ne peut pas se faire n`importe comment et dans n`importe quelle direction", a-t-il ajouté.
Finalement, sur la question des relations avec l`Allemagne, avec qui la France aurait un différend sur la gestion de la crise des migrants avec la Turquie, Hollande a réfuté qu`il y ait eu une "réconciliation". Evoquant qu`il s`est entretenu ce matin avec la chancelière allemande à cet égard, Hollande s`est dit "conscient" qu`il faut apporter une "réponse commune".
"Si la France et l`Allemagne ne sont pas ensemble il peut pas y avoir de force dans la dynamique européenne", a-t-il encore estimé.
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