Stoltenberg a visité, vendredi, avec le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, la base militaire de l’Aviation royale canadienne à Cold Lake en Alberta (ouest).
Au cours de ce déplacement, Stoltenberg et Trudeau ont souligné le caractère « prioritaire » de la défense de région de l’Arctique, en raison notamment, des changements climatiques et des derniers développements géopolitiques (guerre russe en Ukraine).
Stoltenberg a déclaré dans ce cadre que « La voie la plus courte pour un missile ou bombardier russe [pour atteindre l’Amérique du Nord] est par le Pôle Nord ou la mer du Nord. Donc, ce qui se passe ici est important pas seulement pour le Canada, mais aussi pour toute l’alliance ».
Il a ajouté que « la Russie a rouvert des centaines de bases militaires nordiques datant de l’époque soviétique, incluant des aérodromes et des ports en eau profonde, et l’armée russe utilise ses territoires en Arctique pour tester de nouvelles armes ».
Evoquant la Chine, le Secrétaire général de l’OTAN a estimé que Pékin « s’est aussi déclaré un pays presque nordique et compte construire le plus gros brise-glace au monde ».
L’ensemble de ces développements et menaces expliquent le « rôle clé » attribué au Canada au sein de l’Alliance.
De son côté, Justin Trudeau, a nié le fait que la visite de l’OTAN dans le nord du Canada représente un changement de position par rapport à la présence de l’Alliance sur le territoire canadien.
Il a qualifié la visite de Stoltenberg de « pertinente », compte tenu des changements géopolitiques récents, précisant que « la Russie est une préoccupation de plus en plus croissante pour nous tous ».
AA
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