Le président de la République a prononcé un discours lors de la rencontre.

Discours du président Ilham Aliyev

- Chers amis, chers athlètes,

Vous êtes revenus de Konya dans votre patrie il y a quelques jours et vous êtes retournés avec une grande victoire. Vous avez une fois de plus élevé plus haut la gloire sportive de notre pays. Je tiens à vous féliciter à cette occasion du fond du cœur et à exprimer ma gratitude pour les réalisations que vous avez accomplies. Je suis sûr que le peuple azerbaïdjanais est fier de vous parce que vous avez une fois de plus montré au monde entier que l'Azerbaïdjan est une nation sportive et que les athlètes azerbaïdjanais se distinguent par leur force.

Devenir quatrième à la 5e édition des Jeux de la Solidarité Islamique est un exploit formidable. Cette réalisation montre que nos succès précédents n'étaient pas un hasard. Comme vous le savez, notre équipe a remporté la première place à la 4e édition des Jeux de la solidarité islamique à Bakou cinq ans avant. Et c'était aussi naturel parce que le sol natal offre toujours un soutien supplémentaire aux athlètes. Cette fois, à la suite d'une compétition a été très dure, nous avons terminé les Jeux à la quatrième place. Permettez-moi également de dire que les pays étaient représentés par les athlètes les plus forts des Jeux. Nos athlètes ont une fois de plus démontré la force de notre pays en remportant 99 médailles, dont 29 médailles en or.

Je dois également souligner que nos athlètes ont remporté des médailles dans 19 disciplines, ce qui nous rend très heureux. Cela montre que de nombreux types de sports se développent bien dans notre pays. Bien sûr, en tête se positionnent les lutteurs, qui ont remporté 23 médailles, dont huit en or. Et c'est aussi naturel parce que la lutte est notre sport traditionnel et nous avons d’habitude réussi dans la lutte. Ensuite viennent les représentants de la gymnastique. Nos gymnastes ont remporté 17 médailles dans trois disciplines, dont huit en or. En troisième place se classent les disciplines non olympiques – les athlètes de kickboxing. Le nombre de médailles qu'ils ont remportées constitue 15, dont trois en or. C'est donc une grande réussite car plus de 50 pays ont participé à ces Jeux et, comme je l'ai dit plus tôt, la compétition a été très dure.

Je vous ai dit lors de notre rencontre le jour de l'ouverture des Jeux à Konya que j'étais convaincu que vous représenteriez dignement notre pays. Je suis heureux que cela ait exactement été le cas. Une fois de plus, non seulement le monde musulman, mais aussi le monde entier a vu la force de nos athlètes. Chaque fois que notre drapeau se hisse et que notre hymne national retentit, chaque citoyen azerbaïdjanais se sent à juste titre fier. Chaque victoire rehausse encore plus notre gloire. Je vous ai dit lors de la réunion de Konya que vous aviez une responsabilité supplémentaire car vous représenteriez un pays vainqueur aux Jeux. C'est un facteur de fierté, mais en même temps, c'est une grande responsabilité. Conscients de cette responsabilité, vous avez représenté dignement notre pays même si, malheureusement, les juges ont parfois été injustes et partiaux à votre égard. J'ai regardé les compétitions autant que j'ai pu et j'ai vu combien d'injustices étaient faites envers nos athlètes. Malgré cela, vous avez essayé de démontrer votre force en prenant des mesures exactes, à la fois vous-même et vos entraîneurs, et vous avez réussi.

Les Jeux ont eu lieu dans le pays frère et, bien sûr, nos athlètes s'y sont sentis très à l'aise. Chaque athlète se sentait absolument chez lui. Lors de la cérémonie d'ouverture, nous avons également vu nos frères turcs saluer chaleureusement nos athlètes lorsque l'équipe d'Azerbaïdjan est entrée dans le stade. C'était comme si notre équipe entrait dans un stade de Bakou. Cela montre vraiment à quel point nos nations sont interconnectées. Cela montre que non seulement les présidents sont frères, nos nations et nos athlètes sont frères eux aussi. Là, dans le stade, des dizaines de milliers de spectateurs ont accueilli l'équipe d'Azerbaïdjan comme la leur.

Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter sincèrement la Türkiye et ses athlètes pour l'excellente organisation des Jeux et pour avoir terminé au premier rang du classement par équipe. Je dois aussi dire que l'accueil des Jeux demande de sérieux efforts d'organisation. Je me souviens avoir dû résoudre de nombreux problèmes d'organisation alors que nous nous préparions à accueillir les Jeux de 2017. Tous les pays ne peuvent pas accueillir les Jeux à ce niveau. Bien que les Jeux de Konya soient officiellement considérés comme les cinquièmes Jeux de la solidarité islamique, les Jeux n'ont eu lieu que quatre fois. Les premiers Jeux ont eu lieu en Arabie saoudite, les deuxièmes en Indonésie, les troisièmes en Azerbaïdjan et les quatrièmes en Türkiye. Officiellement cependant, ce sont les Cinquièmes Jeux de la Solidarité. Je tiens donc à dire qu'accueillir les Jeux n'est pas une tâche facile, et la partie turque mérite certainement beaucoup d'éloges.

Les Jeux, c’est déjà du passé. Je suis sûr que nos athlètes seront fiers de porter ces médailles. Mais nous devons maintenant regarder vers l'avenir et déterminer quelles autres mesures devraient être prises pour le développement du sport en Azerbaïdjan.

Vous savez probablement qu'il y a eu des changements dans quelques fédérations ces derniers temps. Et cela est tout à fait naturel. C'était inévitable car je voyais qu'il y avait une stagnation dans certaines fédérations, des résultats n'étaient pas atteints, certains de nos athlètes se voyaient refuser la possibilité de participer à des compétitions internationales. Les institutions sportives internationales compétentes les ont punis ainsi que les fédérations dans leur ensemble, parfois de manière justifiée et parfois de manière injustifiée. Malheureusement, ces situations avaient lieu et nous avons vu qu'un nouvel élan était nécessaire. Je suis sûr que les récents changements dans les fédérations et, en même temps, au ministère de la Jeunesse et des Sports sont très appréciés à la fois par les athlètes et la communauté sportive car les résultats sont évidents. Les institutions responsables du sport doivent se tenir toujours aux côtés des athlètes, elles doivent connaître chaque athlète et s’occuper de ses problèmes. Je vois déjà que les changements apportés donnent et continueront de donner des résultats. L'essentiel est que la communauté sportive azerbaïdjanaise œuvre pour un seul objectif. Il a toujours été une priorité absolue que le Comité national olympique, le ministère de la Jeunesse et des Sports, les fédérations, les clubs et l'ensemble de la communauté sportive œuvrent pour un même objectif, travaillent en équipe et soient unis. Je suis président du Comité national olympique depuis 1997 et je sais quels processus se déroulent dans quels pays. Dans de nombreux cas, il n'y a pas d'unité entre les institutions chargées des sports. En fait, il y a des contradictions entre elles. Mais nous, nous en avons, et je pense que c'est l'une des principales conditions de notre succès.

Bien sûr, ce n'est pas une tâche facile d'entraîner des athlètes professionnels. Les entraîneurs et les experts sportifs travaillent dur. Le processus de sélection doit être très correct. Il y a de grands talents dans nos régions, des enfants, des adolescents, il suffit de les découvrir et de les impliquer dans le sport. Je suis convaincu que l'attitude actuelle envers le sport en Azerbaïdjan, en particulier les athlètes, amènera les jeunes et les enfants dans les clubs sportifs. Il y a des conditions pour faire du sport, il y a environ 50 centres sportifs olympiques opérant seulement dans les régions. Nous avons accueilli les Jeux européens et les championnats du monde à Bakou. En d'autres termes, toutes les opportunités sont disponibles et il est nécessaire de sélectionner les enfants qui viennent dans les clubs sportifs et de les former à la fois en tant qu'athlètes forts et citoyens honnêtes. C'est aussi une question très importante. Je suis très heureux, je suis très ravi que nos athlètes, les athlètes qui représentent dignement notre pays dans le monde, soient connus pour leur comportement exemplaire dans leur vie de tous les jours. La modestie, le dévouement à la patrie, aux valeurs nationales, la force physique, la force spirituelle, c'est très important. Parce que la force physique, comme on dit, augmente la force spirituelle.

Après les Jeux, bien sûr, il devrait y avoir une période de repos, mais elle ne devrait pas être trop longue car les Jeux Olympiques d'été approchent et il ne reste plus beaucoup de temps, seulement deux ans. C'est pourquoi nous devons commencer la formation dans les prochains mois. Après cela, les tournois de qualification commenceront et notre équipe sera sélectionnée. Je crois que l'objectif principal de toutes les organismes sportifs doit être de se préparer pour les Jeux olympiques d'été. Je suis sûr que toutes les organismes sportifs connaissent et comprennent leur responsabilité en la matière, car nous devons représenter dignement notre pays aux Jeux olympiques d'été.

Je vous félicite à nouveau du fond du cœur, toute l'équipe, les athlètes qui ont remporté des médailles et ceux qui ne l'ont pas fait. Permettez-moi aussi de leur dire qu'ils ne doivent pas se sentir désolés, il y a encore de nombreuses compétitions à venir. En termes simples, l'amour de la Patrie, la fidélité envers son métier, le travail acharné et la préparation sont nécessaires. Car sans préparation il n'y a pas de résultat, c'est le cas en politique, dans le sport, dans la vie. Vous avez une fois de plus porté bien loin la gloire de l'Azerbaïdjan, et tout comme notre drapeau flotte aujourd'hui au Karabagh et au Zenguézour, il flotte également dans les arènes sportives, et je suis sûr qu'il flottera pour toujours. Je vous félicite encore une fois.

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Le chef du département des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports et le chef de la délégation azerbaïdjanaise à la 5e édition des Jeux de la solidarité islamique, Elnour Mammadov, l'entraîneur-chef de l'équipe nationale de natation, Rechad Abdurrahmanov, un arbitre international de volley-ball, Eldar Zulfugarov , le médaillé d'or en lutte libre de la 5e édition des Jeux de la solidarité islamique, Hadji Aliyev, et le membre de l'équipe nationale de gymnastique rythmique et médaillée d'or et d'argent des Jeux de la solidarité islamique, Gullu Aghalarzadé, ont également pris la parole lors de la rencontre.

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