C'est ce qui ressort d'un communiqué de presse au cours duquel Eslami a évoqué les capacités techniques nucléaires de l'Iran, soulignant qu'il n'y avait aucune intention de fabriquer une bombe nucléaire à l'ordre du jour, rapporte l'agence iranienne "Fars".
Dans ce contexte, Eslami a expliqué que les relations entre l'organisation iranienne et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEI) "n'ont pas été rompues", notant que toutes les pratiques de l'Iran à cet égard "sont menées sous la supervision de l'agence sur la base du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires."
Eslami a nié les allégations accusant l'Iran d'exercer délibérément des pressions sur les puissances internationales dans le cadre des négociations visant à relancer l'accord sur le nucléaire.
Des diplomates d'Iran, des États-Unis et de 5 autres pays (Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) négocient depuis des mois dans la capitale autrichienne Vienne un accord pour rétablir l'engagement de Téhéran à restreindre son programme nucléaire, en échange de la levée de sanctions économiques.
En mai 2018, l'ancien président américain Donald Trump avait rétabli les sanctions contre Téhéran, après avoir annoncé le retrait de Washington de l'accord nucléaire conclu sous son prédécesseur démocrate Barack Obama.
L'Iran enrichit déjà l'uranium à 60 % de pureté fissile, bien au-dessus du plafond de 3,67 % fixé dans le cadre de l'accord nucléaire de 2015.
L'uranium enrichi à 90 % convient à la fabrication d'une bombe nucléaire.
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