Mario Draghi « a réitéré sa démission et celle de l'exécutif qu'il dirige », a indiqué la présidence dans un bref communiqué, dans lequel elle précise que le président Sergio Matarella « en a pris acte » et qu'il restera en fonction pour l'instant pour « gérer les affaires courantes ».
Le président du Conseil italien, qui a été largement applaudi jeudi à la Chambre des députés, a immédiatement demandé la suspension de la séance pour se rendre au palais présidentiel du Quirinal, où il est arrivé peu après 9h15 heure locale pour informer le président Sergio Mattarella de sa « décision ».
Arrivé à la tête de l'exécutif en février 2021, Mario Draghi avait présenté sa démission le 14 juillet au président Mattarella, qui l'avait aussitôt refusée.
Élections anticipées à l'automne
Le chef de l'État devra ouvrir un processus, selon les règles d'une démocratie parlementaire, qui, selon de nombreux observateurs, conduira à des élections anticipées au cours de la première ou de la deuxième semaine d'octobre.
Un départ attendu après que Forza Italia, le parti de droite de Silvio Berlusconi, la Ligue, le parti d'extrême droite de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles (M5E), parti anti-establishment, ont refusé de participer à un vote de confiance demandé par le Premier ministre au Sénat mercredi, le condamnant à une confiance restreinte, en forme de désaveu.
Avec AFP