Téhéran favorable à une solution politique à la crise syrienne

  20 Juillet 2022    Lu: 665
Téhéran favorable à une solution politique à la crise syrienne

Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé, mardi, que son pays était favorable à une solution politique à la crise syrienne et à toutes sortes d'initiatives en ce sens.

C'est ce qui ressort de son discours d'ouverture, à l'occasion du septième sommet trilatéral dans le cadre du processus d'Astana, tenu dans la capitale iranienne, Téhéran, et qui a vu la participation du président turc Recep Tayyip Erdogan et de son homologue russe, Vladimir Poutine.

Raïssi a souligné que "la présence américaine illégale en Syrie est la raison de son instabilité".

Le président iranien a indiqué que "Téhéran continuera à soutenir Damas", ajoutant que les États-Unis "ont pillé d'importantes réserves de pétrole du pays et devraient se retirer rapidement de la Syrie".

Le dirigeant iranien estime que « la présence de l’armée syrienne aux frontières du pays et la coopération du régime de Bachar al-Assad avec les pays voisins, sont la seule garantie de la stabilité de la Syrie ».

"Le fait de violer la frontière syrienne n'a pas permis de lutter contre le terrorisme", a-t-il déclaré. Par ailleurs, l'Iran appuie "une solution politique à la crise syrienne ainsi que toutes sortes d'initiatives en ce sens", a précisé Raïssi. Et le président iranien de rappeler que le sort de la Syrie doit être décidé par son peuple sans aucune ingérence étrangère.

Au sujet des réfugiés syriens, Raïssi a déclaré : "cette question est très importante et la communauté internationale doit assumer sa responsabilité pour résoudre la crise des réfugiés et des déplacés".

Le président iranien a, par la même occasion, condamné la politique unilatérale de Washington et ses sanctions infligées à l'endroit de la Syrie et d'autres pays. Le dirigeant iranien estime que ces mesures punitives sont incompatibles avec la notion de souveraineté des Etats.

"Les attaques israéliennes contre la Syrie et l'occupation du plateau du Golan sont une violation des droits souverains de Damas", a-t-il conclu. (AA)


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