Au surlendemain de la catastrophe, les secouristes et les forces de sécurité poursuivaient la recherche d'éventuels survivants sur le site de la catastrophe, un camp de construction ferroviaire enseveli sous la boue et les rochers, dans l'État de Manipur.
Mais leurs efforts étaient entravés par de mauvaises conditions météorologiques, notamment des pluies. La situation «reste grave», a estimé le chef du gouvernement de l'État de Manipur, N. Biren Singh, qui a communiqué le nouveau bilan de vingt-cinq morts.
La plupart des victimes décédées, dont les corps ont été sortis des décombres, étaient des militaires réservistes qui travaillaient sur le chantier ferroviaire.
Dix-huit personnes ont par ailleurs été retrouvées vivantes par les secours, selon un communiqué de l'armée. Mais douze réservistes et vingt-six civils sont toujours portés disparus.
Le nord-est de l'Inde, une région isolée, a été frappé ces dernières semaines par de fortes précipitations qui ont causé des glissements de terrain et des inondations.
Au début de l'année, au moins dix personnes ont péri dans de telles catastrophes naturelles à la suite de pluies d'une violence inhabituelle dans plusieurs parties de l'Inde.
Selon les experts, le changement climatique augmente le nombre des phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde, y compris en Inde. Par ailleurs, dans ce pays, les barrages, la déforestation et les projets de développement contribuent aussi aux catastrophes dont le bilan humain s'aggrave.
afp
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