Le Chef de l’État turc a répondu aux questions des journalistes, vendredi, après avoir participé à la grande prière hebdomadaire à la mosquée Ali à Istanbul.
Il est revenu sur le bilan du sommet de l’OTAN à Madrid, qui s’est achevé jeudi.
Pour Ankara, l’essentiel est le mémorandum signé avec la Suède et la Finlande, concernant la lutte contre le terrorisme en particulier, une avancée importante pour que la Türkiye lève son opposition à l’adhésion de ces deux pays à l’Alliance atlantique.
Cependant, le président turc a tenu rappeler que l’adhésion ne leur pas encore acquise.
"Il s'agit du processus d'invitation à rejoindre l'Alliance. Nous avons pour l'heure dit OUI à l'invitation", a-t-il souligné avec insistance.
En effet, l’OTAN a officiellement invité la Suède et la Finlande à la rejoindre, mais celle-ci doit être maintenant ratifiée par les parlements des 30 pays membres.
Ankara va donc suivre avec attention la mise en œuvre par ces deux pays du mémorandum signé à Madrid.
Sur les tensions avec la Grèce, Erdogan a mis en garde les autorités grecques, indiquant que les forces de l'air turques répondront comme il se doit si les avions de guerre grecs continuent de violer l'espace aérien turc, tout en insistant que la Türkiye ne cherche pas à faire la guerre avec son voisin.