L'agence de presse iranienne Tasnim a rapporté les déclarations du ministre, lors de sa rencontre avec le personnel de l'ambassade d'Iran au Turkménistan, au soir du mardi, où il a déclaré : “Je crois que si la partie américaine est déterminée sérieusement et agit de manière réaliste, un accord serait alors à portée de main, à ce stade et lors de ce cycle de pourparlers".
L’évolution de la situation a eu lieu après le lancement d'un cycle de négociations indirectes entre les États-Unis et l'Iran, dans la journée du mardi d’hier, dans la capitale qatarie Doha, concernant le programme nucléaire de Téhéran et la levée des sanctions.
Abdollahian a affirmé : "Nous sommes sérieux et nous ne franchirons en aucun cas nos lignes rouges qui ont été tracées pour se conformer, au maximum, aux intérêts nationaux".
Le ministre iranien a déclaré que l'agenda des pourparlers est “clair“, soulignant que l'Iran est prêt à ramener toutes les parties concernées à l'accord de 2015, surtout “si ce cycle de pourparlers s'accompagne de réalisme de la part des États-Unis et des trois pays européens“.
Les principales divergences entre l'Iran et les États-Unis tournent autour du retrait des organisations liées au Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) des listes terroristes et les garanties du non-retrait des futures administrations américaines de l'accord sur le nucléaire.
Les diplomates iraniens, américains ainsi que ceux de cinq autres pays, négocient depuis des mois, dans la capitale autrichienne Vienne, pour conclure un accord rétablissant les restrictions sur le programme nucléaire de Téhéran, et ce, en échange de la levée des sanctions économiques réimposées par l'ancien président américain, Donald Trump, après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien en mai 2018.