L`UE devrait être prête à «défendre elle-même seule" dans la crise des réfugiés si l`accord avec Ankara ne fonctionne pas, un fonctionnaire hongrois a déclaré mardi le 15 Mars.

Prenant la parole lors d`une réunion ministérielle du PPE (European Peuple Party), Secrétaire d`Etat de la Hongrie pour les affaires européennes, Takács Szabolcs, a déclaré la position de son pays avant le sommet européen crucial des 17-18 Mars sur la crise des réfugiés.

Szabolcs a souligné que la chose la plus importante pour Budapest était de protéger les frontières extérieures de l`Union européenne.

"Si l`accord UE-Turquie nous rapproche de cela, alors, bien sûr, nous allons le soutenir. Mais le diable se trouve dans les détails, donc nous devons voir ce que nous pouvons être d`accord sur ", a t-il commenté.

Le fonctionnaire hongrois a exprimé sa satisfaction du fait que la route des Balkans occidentaux a été fermé, en soulignant que le nombre de migrants dans la région a considérablement diminué.

"Si l`UE et les Etats membres à la hauteur des attentes découlant de l`accord UE-Turquie, alors il pourrait être une bonne solution [...] Cependant, nous avons toujours souligné en même temps que l`UE devrait être en mesure de se défendre seul s`il est nécessaire, "at-il dit, ajoutant que si un accord avec la Turquie ne fonctionne toujours pas alors l`UE" devrait avoir une solution viable et durable ».

La ligne rouge

Se référant au mécanisme de réinstallation envisagé dans le projet d`accord l`UE-Turquie, le politicien hongrois a noté qu`il ne fonctionne que s`elle est sur une base volontaire.

"Ceci est une ligne rouge hongroise très important et tout ce que nous attendons doit être volontaire", a ajouté Szabolcs.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a récemment annoncé qu`un référendum aura lieu sur l`UE prévoit un système de quotas obligatoires.

Dóra Bokay, porte-parole de la Représentation permanente de la Hongrie auprès de l`UE, a déclaré à EurActiv Grèce la semaine dernière que "le référendum annoncé est sur tous les futurs quotas obligatoires" et non pas les quotas de réinstallation déjà convenus de 160.000 personnes en provenance d`Italie et de la Grèce.

"La décision du Conseil JAI du 22 Septembre sur les quotas de réinstallation a été contestée devant la Cour européenne de justice," a t-elle ajouté.

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