Dans un communiqué diffusé vendredi soir, le Quai d'Orsay a exhorté l'Iran à profiter de cette "opportunité diplomatique pour conclure" un accord "viable sur la table depuis mars 2022", "tant que cela est encore possible".
Côté iranien, les autorités ont précisé que leur objectif principal restait l'allègement des sanctions économiques, sans citer explicitement l'accord.
Des discussions indirectes destinées à ramener l'Iran et les Etats-Unis dans l'accord de 2015 ont été lancées l'an dernier à Vienne.
Un accord semblait imminent en mars dernier après plusieurs mois de difficiles négociations mais plusieurs différends - notamment autour de la question de l'éventuel retrait du corps des Gardiens de la révolution de la "liste noire" américaine des organisations terroristes - ont de nouveau fait dérailler les discussions.
Signé en 2015 par l'Iran et le "P5+1" (les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Onu - Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne - et l’Allemagne), cet accord prévoyait des limitations sur le programme nucléaire iranien en contrepartie de la levée de sanctions internationales visant Téhéran.
Il a été dénoncé par l'ancien président américain Donald Trump en 2018 et dans le sillage du retrait des Etats-Unis et du rétablissement de leurs sanctions, l'Iran s'est progressivement affranchi des obligations fixées pour son programme nucléaire. (Reuters)