Emmanuel Macron a accordé une interview à la suite de sa visite en Ukraine à la chaîne française TF1.
Il a affirmé qu'il s'emploie à trouver des solutions diplomatiques avec la Russie, de concert avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, précisant que la Roumanie pourrait être une voie alternative pour les stocks de céréales soumis au blocus russe, notamment le blé et le maïs.
Le président a noté que le port d'Odessa est proche de la frontière entre la Roumanie et l'Ukraine, soulignant qu'un plan sera mis sur pied pour expédier les céréales vers les marchés internationaux, y compris l'Europe, via le chemin de fer et le Danube.
Il a assuré que l'État français est prêt à assurer ce transfert avec ses experts, ses soldats et ses entreprises.
Macron a fait savoir que sa visite à Kiev, quelques jours avant le second tour des élections législatives dans son pays, était dans l'intérêt de la France.
"En raison de la guerre, les prix de l'essence, du gaz et des produits d'épicerie ne cessent d'augmenter. La Russie joue tous les jours avec le prix des matières premières pour augmenter les prix et faire pression sur nous. C'est à l'Ukraine de décider si elle devait accorder une concession à la Russie", a-t-il dit.
