L'ancien ministre de l'Éducation nationale a dénoncé le comportement «scandaleux» de son opposant, communiste investi sous la bannière Nupes, Bruno Nottin, qui le devance de 189 voix seulement. «Sa violence verbale est extrême, il m'a attaqué à plusieurs reprises», explique Jean-Michel Blanquer tout en estimant «illégales» plusieurs des «actions» de son adversaire. «Il a violé plusieurs règles électorales pendant la campagne : faire des posts Facebook sponsorisés vers les électeurs, c'est interdit. Faire venir des gens pour me parodier et éditer des tracts imitant les miens en disant des choses inexactes...»
Après ne pas avoir donné de consigne de vote claire dans sa circonscription dimanche soir, Jean-Michel Blanquer estime qu'en cas de duel RN face à la Nupes, «il faut voir au cas par cas». Il a voulu ce matin dénoncer «l'extrême gauche communautariste» qui, selon lui, a fait de lui une cible.
«Lorsque je l'ai dénoncée, je suis devenu l'ennemi public numéro un, a poursuivi Jean-Michel Blanquer. Être décrit comme étant dans une dérive réactionnaire quand on est humaniste, républicain et social, en dit long sur le logiciel d'interprétation qui existe en France trop influencé par une extrême gauche.»
AFP
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