« Certains des 296 survivants secourus par l’Ocean Viking ont passé leur dixième nuit sur le pont et (…) n'ont toujours pas la possibilité de débarquer », assure ce dimanche l’organisation humanitaire dans une publication sur ses réseaux sociaux.
Une femme enceinte de huit mois a été évacuée, avec son mari dans un état jugé « critique », et un homme « a sauté du navire par épuisement et désespoir » avant d’être récupéré par les équipes de SOS Méditerranée qui estiment par ailleurs que « le retard injustifié à attribuer un lieu sûr aux personnes secourues d'un danger imminent en mer fait des ravages dangereux ».
« Nous demandons aujourd'hui l'application du droit maritime international, un sauvetage n'est terminé que lorsque ces personnes sont sur terre, dans un port sûr », expliquait vendredi à l’antenne de France Info, Sophie Beau, directrice de l’ONG, exhortant les pays les plus proches dont l’Italie et Malte, à autoriser le navire à débarquer ses passagers.
Elle assure que les migrants qui ont été pris en charge à bord « sont des personnes qui fuient l'enfer libyen, un pays où ils risquent la mort » et qu’ils se trouvent désormais « déshydratés mais aussi dans un état de fatigue physique et psychique ».
Sur les 296 personnes, il y aurait 43 femmes dont 6 enceintes et de nombreux enfants dont le plus jeune n’a que 3 mois.
